Esteban RuizLe temps des cerises
Job : lycéen passioné de belle rime Statut civil : Célib à terre Adresse : centre ville appart #222 | Sujet: blanche est la coke, noire est mon âme ft. Nina Leroux Lun 23 Mar - 19:15 | |
| blanche est la coke, noire est mon âme ft. nina leroux La fumée pour seul compagnon, et les mégots s’entassent sur le bitume. Un regard sur ma montre. Presque deux heures. Deux heures que je suis scotché contre ce pilier éclairer par les lampadaires de la ville. Les cigarettes s’enchaînement, nonchalamment, entre coupé d’un joint qui réveille mes sensations de vitalité. Un bruit sourd provenant de mes oreilles possédées par les dernières sorties rap de la semaine, et mes yeux fixant cette même porte depuis maintenant deux heures. Fait chier. J’perds mon temps. Après tout j’suis juste là à guetter la sortie d’une femme qui allait surement pouvoir m’aider à ramasser du cash rapidement. Enfin ça, c’était les dires d’un de ces types qui se finissent à l’absinthe pensant que c’est du whisky pour panser leurs plaies, ou leur portefeuille. Ouais, c’était ça qui m’avait convaincu de venir ici. A la rencontre de la providence. L’argent. J’en avais besoin, et rapidement. Et la gérante de cet établissement allait surement pouvoir m’aider. Je l’espérais. Et chaque mégot qui tombait sur le sol était une partie de cet espoir qui disparaissait. Et si cet alcolo s’était foutu de ma gueule ?! Et si, il n’avait jamais existé de club de poker clandestin ?! Et si, j’étais tombé dans le jeu d’une de ces âmes perdues par les problèmes d’argent ?! J’allais très probablement vite le rejoindre.. Ouais. Des conneries. Je jette mon mégot d’un coup de phalange assuré contre le pilier venant laisser un impact noirci sur celui-ci avec des étincelles vaillantes. Mon pied contre le pilier me propulsant en avant, fourrant mes mains dans les poches de mon bomber je viens jurer cet alcolo trop saoul pour persévérer. « va te faire enculo » J’avance, m’éloignant de cette porte à présent dans mon dos. Putain. Qu’est ce que je pouvais faire pour avoir de la thune rapidement, il faut que je trouve un filon et vite. A présent que la nuit était déjà engagée je n’allais pas trouver les bras de morphée avec ces problèmes trop pesants pour se laisser aller à ce voyage qui vient creuser la fatigue sur mon visage. Remontant les quelques marches qui séparent le centre-ville de la plage, je m’arrête, une dernière fois, juste une dernière. La tête fébrile, je viens jeter un regard par-dessus mon épaule en direction de cette porte. Une dernière fois, l’espoir prêt à être détruit en néant. codage par aqua |
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