Sujet: Adieu le mauvais temps, rentrons dans la joie Mar 17 Mar - 17:44
Adieu le mauvais temps, rentrons dans la joie
Nim et Lena
« Le spleen n’est plus à la mode, c’est pas compliqué d’être heureux »
Un rayon de soleil dans un froid polaire traversa le café où Lena officiait comme serveuse. Personne n’était à, tout le monde au travail en en cours. Forcément, la jeune blonde scrollait son fil instagram en attendant un client. Il ne restait qu’une heure avant la fin de son service. Autant dire que cette heure passa très lentement. Nettoyage de quelques tables, préparation d’un moka pour un employé de bureau qui devait finir sa journée, des gens qui souhaitaient gouter un muffin, etc… Au moins Helena ne courrait pas partout.
Enfin, la fin de son service, Lena reposa son tablier aux vestiaires, remit son manteau et regagna son appartement. Sur le chemin, elle envoya un message à Nimhil, son amie de toujours, enfin non, pas trop, mais Lena avait l’impression de la connaître depuis toujours. Ce qu’elles allaient faire, la miss Delcroix n’en avait aucune idée, mais elle n’allait pas passer la soirée en solitaire.
La blonde rentra chez elle, jeta son sac au sol, enleva ses baskets et s’échoua telle une baleine sur son lit. Elle alluma son enceinte à distance, un vieux techno des années 2000 pour lui apaiser l’esprit le temps que son amie débarque dans son palais de vingt mètres carrés.
✶ Disponibilité : 4,5/7 j. — du moins, je ferai le maximum possible.
Age : vingt ans.
Job : uc
Statut civil : En couple — pour l'instant.
Adresse : (soon)
Sujet: Re: Adieu le mauvais temps, rentrons dans la joie Jeu 19 Mar - 14:23
Tu marches en souriant. Tu te crois déjà au printemps. Mais ça ne va plus tarder. Et tu verrais à nouveau les gens courir nus dans les champs. P't'être pas nus, quand même, mais ils courraient, c'était évident. Tu ris bêtement en les imaginant, dans les pâturages à braire et à glousser comme des bovins qui jouissent de la vie. T'étais vraiment bizarre. Très. Trop, parfois. Mais Il y'avait cette fille qui te supportait encore, que tu considérais comme proche de toi, très, trop, parfois. Ensemble, vous n'avez pas de limites. Tu dois la voir aujourd'hui, et ça te plait bien. T'attends la fin des cours, et tu ne tiens même plus sur ta chaise d'étudiante mal élevée. C'est toi qui es mal élevée, et non ta chaise. Ta chaise, ça va, tu touches le sol. T'es grande, quand même. T'as même rangé tes affaires avant la fin. Tu sais que tu agaces les autres, mais on t'attend. Tu te jettes sur ton scooter et tu roules. Tu as pourtant parfois un peu peur. Mais tu roules. Avec vitesse, avec ardeur. Tu ralentis devant les voitures illuminées de gyrophares. Mais tu roules. Et tu arrives devant chez Helena. Tu as un cadeau pour elle. C'est juste une caisse de champagne que tu as remontée de ta cave. Tu ferais jamais ça avec les autres. Mais avec elle, t'as tendance à dérailler. Tu sais même pas pourquoi. Tu arranges ton scooter, ta chemise, tes cheveux. Tu mets autant d'ardeur à te recoiffer qu'à rouler en scotter. Tu frappes à la porte, et tu attends qu'on t'ouvre. — Quand même. Il était un temps où tu ne frappais pas vraiment avant d'entrer chez les autres, surtout à l'université, quand tu dormais encore là bas. Nimhil, tu deviens plus sage avec le temps ? Ne le deviens pas trop. Faudrait pas trop grandir. « C'est moi, j'apporte la boisson ! » ça va, t'as d'la marge.
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