(f) complicated love

Un hôtel immense à Tokyo, constitué de plusieurs dizaines d’étages. Une rencontre complètement hasardeuse. Le destin a voulu que vous soyez tous les deux là-bas, les deux petits français voyageant pour des raisons professionnelles. Le courant est immédiatement passé entre vous. Au bar de l’hôtel, les verres d’alcool se sont enchaînés en même temps que les confessions en tout genre. Laurent était là pour élargir ses horizons et pour ses recherches. Toi, Anna, tu étais là parce que ton boulot te l’a demandé et aussi parce que tu vivais un moment compliqué dans ton couple ; une séparation douloureuse qui allait amener à un divorce.
« Il faut que j’arrête de boire. Je vais aller me coucher… », avais-tu annoncé en te levant du tabouret. Tu t’apprêtais à partir quand tu te stoppes, posant un regard sur l’homme qui commandait, de son côté, un autre verre. « A moins que tu veuilles venir. »
Un jeu de regard, de séduction, de flirt. Le sous-entendu a été très clairement compris.
Et ce n’est pas qu’une nuit que vous avez passée ensemble mais bel et bien trois jours. Trois jours passionnés, charnels. Trois jours où tu t’es ouverte et où Laurent n’a pas manqué de se confier à son tour. Des confessions touchantes qui ont créées entre vous un lien indéfinissable mais puissant et profond.
Au bout de ses trois jours, il devait repartir en France. Toi, tu es restée à Tokyo. L’un comme l’autre, loin d’être naïfs, vous vous rendiez compte que les probabilités de vous revoir étaient minces. Seulement, lui, c’est un rêveur. Il a espéré, à défaut d’y croire dur comme fer. Il s’attendait à des retrouvailles à Tokyo mais c’était sans compter ton arrivée surprenante en France, à Biarritz.
Si tu es française, Biarritz, ce n’est pas ta ville. Cependant, un événement a fait que tu devais absolument revoir Laurent : ta grossesse. Tu as pris du temps avant de comprendre que tu étais bel et bien enceinte. Au début, tu ne voulais y croire. Pourtant, tu as été forcée de réaliser la chose. Directement, tu as pensé à Laurent. « Je suis enceinte, vraiment. Genre très, très en cloque et je ne sais pas du tout quoi faire. Je ne sais pas si je veux le garder ou si je veux avorter. J’ai aucune idée. Je ne sais pas quoi faire. », lui as-tu annoncé comme ça, de but en blanc, sans filtre, sans délicatesse. Un choc aussi bien pour l’un que pour l’autre.
Laurent, il se voyait mal prendre une décision pour toi. C’est ton corps, ta décision, ton choix. Il n’a jamais ressenti avoir son à dire dans cette histoire. Toutefois, s’il était dépassé par les événements et cette nouvelle choc, il ne pouvait s’empêcher de se montrer présent pour toi et cet enfant encore embryon, à l’état de cellule. Peu importe ta décision, il était prêt à te suivre, à t’aider.
Au final, après une longue, longue discussion, tu as pris la décision de garder ce bébé. Vous avez pris cette décision, réalisant que vous aviez tous les deux envie de rencontrer ce petit-être. « J’aimerais bien qu’il ait tes yeux. », as-tu avouée. « J’aimerais qu’il ait ta gentillesse. », confesse à son tour. Des dires qui n’ont pas manqués de te toucher.
La situation était parfaite. Vous n’étiez pas un couple mais vous vous en rapprochiez doucement. Les relations sérieuses et stables, ce n’est pas son genre et toi, tu es toujours encore marquée par ton divorce. Toutefois, vous deux, vous vous comprenez, vous avez cette connexion que vous n’avez jamais ressenti avec quelqu’un d’autre dans ce monde. Tout est terriblement simple entre vous. Tu as emménagé chez lui, il t’a accueilli les bras ouverts directement. Seulement, à croire que les choses sont faîtes pour avoir une fin : lors de ta dernière échographie, tu as appris que le moment de la conception était étroitement lié entre ces deux trois jours avec Laurent et la dernière fois que tu as couché avec ton ex-mari. Une culpabilité s’est très rapidement créée. Deux fois tu as essayé de lui en parler. La première fois, rien n’est sorti de ta bouche et la deuxième fois, tu as dévoilé le sexe du bébé, une fille. C’est seulement il y a quelques semaines que tu lui as jeté la bombe au visage. « Ce bébé n’est peut-être pas le tien. Il peut être le bébé de mon ex-mari. Mais ça ne change rien au fait que… », une pause s’installe. « Je t’aime. »
Malgré la délicatesse dont tu as fait preuve, la chose a été compliquée à digérer pour Laurent. Des tensions se sont installées entre vous. Surtout depuis qu’il a proposé l’idée de faire un test de paternité, ce que tu as très mal pris, bien que tu comprennes cette envie de savoir, que tu l’as aussi. Mais ça t’a surtout blessé. Blessée parce que tu as eu l’impression que tout ce que vous avez vécu n’a pas été assez fort pour passer outre ça. De ce fait, maintenant, tu es complètement perdue et détruite. L’autre potentiel père n’est pas au courant et tu n’envisages même pas la possibilité de lui avouer sachant à quel point vos conceptions de la vie étaient complètement différentes. C’est une situation délicate aussi bien pour l’un que pour l’autre.



Célébrités : Je ne suis pas franchement compliquée là-dessus. J'vois bien une tête blonde, style Scarlett Johansson, Margot Robbie, Dianna Agron, Ana De Armes. Ce ne sont que des idées comme ça. J'avoue avoir une petite préférence pour Scarlett Johansson parce que Evansson, c'est la base. Mais j'vous laisse choisir. Bien sûr, je garde un p'tit droit de véto.
Exigences : Je ne demande ni plus ni moins que le forum. Le forum est un divertissement, rien d'autre. Je n'oblige pas une présence constante, sans arrêt. Je ne paniquerai pas si vous ne vous connectez pas pendant un jour. Etant moi-même assez absente la semaine, je ne serais pas à me révolter en cas d'absence. Quant à l'écriture, vous êtes libre d'écrire comme vous le sentez. J'ai connu, je crois, toutes les façons d'écrire diverses et variées et j'ai beaucoup testé de mon côté. Vous êtes complètement libre !
Concernant la grossesse, qui est le père du bébé, le mystère autour de ça, j'vous laisse carte blanche. J'aime le suspens de mon côté.
Si vous débarquez avec ma petite Anna (qui est un prénom complètement au hasard), je vous promets une montagnes de chocolat et de cookies.