N'aie pas peur, je suis là [Pv Bambi et Jarvi]

Je suis arrivé dans la jolie ville de Biarritz depuis quelques jours et j'ai déjà commencé mon enquête, enquête un peu difficile étant donné que je ne parle que peu la langue française.

Malgré tout, il est plus facile pour moi de me faire passer pour un touriste et les gens ont tendance à se confier plus aux touristes, ne pouvant imaginer que ceux ci puissent leur mentir et être un profiler comme dans mon cas.

Après être passé à mon bureau pour faire part des dernières nouvelles à mon chef, je décide d'aller faire un tour dans des boutiques, histoire de continuer mon enquête mais surtout d'acheter quelques denrées nécessaires à mon installation ici.

Je fais d'abord un premier tour dans un magasin de fringues, prenant quelques vêtements pour passer un peu plus incognito, si cela est possible avant de me diriger dans un supermarché à 2 étages.

Alors que je commence à faire quelques courses, je vois un peu plus loin un petit attroupement de personnes autour de je ne sais quoi. Mon métier étant ce qu'il est, je m'approche discrètement avant de voir une personne, un homme apparemment, recroquevillé au sol comme apeuré par ce qui l'entoure.

Je m'approche un peu plus, me faisant un passage en poussant certaines personnes avant d'entendre cette personne sangloter alors qu'il est quasiment en boule au sol.

- bonjour... ça ne va pas ? Je peux t'aider peut être ?

Je ne le touche pas ni ne m'approche trop près, sachant que dans les moments de panique le moindre geste peut être fatal et causé plus de mal que de bien.

N'en pouvant plus de rester enfermé dans une énième chambre d'hôtel miteuse, je décide de sortir un peu. Je suis pas certain au fond de moi, que ce soit une bonne idée, mais je dois affronter ma peur, afin de pouvoir vivre de nouveau normalement. Mais j'angoisse à mort.

A peine sorti de ma chambre, la panique monte en moi. L'angoisse me prends d'un coup. Je m'arrête un instant, pour tenter de souffler un peu. J'arrive à facilement me calmer, les rues n'étant pas bondées de monde, cela me permet de me calmer un peu. Mais en pénétrant dans le supermarché rien n'est pareil. Bien trop de monde pour moi.

Comme j'ai pris l'habitude de faire lorsque je me sentais triste, je mets ma tête dans mes main en tentant de penser au gens que j'aime plus que tout au monde. Papa, Maman, Bambi. Mais cette fois ci rien ne marche. Et c'est encore pire lorsque cette femme s'approche de moi, et me touche.

"Monsieur vous allez bien ? Venez on sort dehors !"

Elle m'attrape le bras et je me met à hurler, avant de me mettre en boule, pour me protéger.

"Non, je vous en supplie, ne m'emmenait pas encore, pas encore s'il vous plait... je veux pas !"

Les larmes coulent désormais sur mes joues, et soudain une autre voix me parvient, une voix d'homme, beaucoup plus calme que cette femme. Je relève soudain les yeux, et le visage de cet homme me semble familier, mais je n'arrive pas à me rappeler où je l'ai vu, tellement l'angoisse ma envahit. Je ne saisit pas complètements ses mots qui se perdent au milieu de mes sanglots.

"Je veux pas... Pas encore... Peur que ça recommence...comme quand...j'étais petit. Me laissez pas..."